Samedi 17 juin, ce sont plus de 250 syndicalistes de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de la CFDT, de FO et de la CNT qui se sont donnés rendez-vous aux Rencontres syndicales antifascistes organisées par l’association VISA* à la Bourse du Travail de Paris.
Au sein de l’emblématique salle Ambroise Croisat, plusieurs tables rondes et débats ont ponctué ces rencontres. La 1ère table ronde, portant sur la lutte contre l’extrême droite au travail, a permis l’intervention de responsables de la CGT, de la FSU et de Solidaires travaillant sur ces questions et exposant les méthodes de travail propres à chaque syndicat et en intersyndicale, et mis en avant le danger réel que représente l’extrême droite pour les travailleurs·ses.
La 2ème table ronde, intitulée « lutter contre l’épidémie de complotisme », en partenariat avec les Debunkers a permis un décryptage de cette problématique et de ses ressorts, des liens existants avec l’extrême droite et de l’écho malheureusement grandissant dans la population comme parfois dans les syndicats.
La 3ème table ronde a fait le point sur le phénomène grandissant de la violence exercée par l’extrême droite envers des personnes, des militant·es, locaux syndicaux. Si la violence est historiquement inscrite dans l’ADN de l’extrême droite, celle-ci augmente ces dernières années avec le renforcement et le développement de groupuscules. Une attention particulière a été donnée aux récents événements de Callac et de Saint-Brevin mais aussi au développement de cette violence dans les universités.
Les rencontres se sont terminées par un meeting en présence de Céline Verzeletti pour la CGT, Benoît Teste pour la FSU, Murielle Guilbert pour Solidaires et Cedric Bottero, président de VISA pour la conclusion. Toutes et tous ont convergé vers la nécessaire lutte syndicale contre l’extrême droite et le travail à faire en interne comme en externe des syndicats. Toutes et tous ont également mis en avant le besoin indispensable de l’unité syndicale dans ce combat.