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4 POINTS QUI MONTRENT QUE LE FN/RN EST UN DANGER MORTEL !

On ne l’aura jamais assez dit, le FN/RN est un danger mortel. En promouvant le racisme, l’interdiction des contre-pouvoirs, la répression et le contrôle de l’information, l’extrême droite au pouvoir chercherait par tous les moyens à s’assurer de ne jamais avoir à le rendre. Voyons ci-dessous ce qu’elle a prévu d’entreprendre dans ce sens :

1/ « Priorité nationale » : Racisme !

La « priorité nationale », invariant dans le programme du FN/RN depuis sa création, est une atténuation de ce qu’il conviendrait d’appeler une institutionnalisation du racisme. Elle se présente comme une règle de répartition des aides sociales et des emplois (ce qui repose déjà sur un principe raciste). Le FN/RN oublie toujours de dire que étrangers avec ou sans papier paient des impôts (TVA…) et versent des cotisations sociales. Pour l’OCDE par exemple l’impact économique de l’immigration est nul voir légèrement positif. Mais cette idée va bien au-delà :

  • Les travailleurs et travailleuses étrangères n’auraient plus le droit de vote aux élections professionnelles ;
  • Récemment Sébastien Chenu a même annoncé que le FN/RN au pouvoir promouvrait la déchéance de nationalité pour les binationaux (alors que le parti prétendait avoir abandonné cette mesure) ;
  • Ce qui se prépare, c’est donc bien l’expulsion de milliers de personnes.

2/ Destruction des contre-pouvoirs

L’extrême droite n’est pas seulement raciste, elle entend aussi attaquer absolument toutes les organisations (syndicats, associations, ONG, etc.), et les moyens d’actions (notamment la grève) qui pourraient mettre à mal son hégémonie si elle était au pouvoir :

  • Interdiction pénale des piquets de grève ;
  • Obligation d’un « service minimum » dans la fonction publique ;
  • Dé-subventionnement d’associations de lutte et de vigilance des droits humains (on se souvient de l’attaque envers la LDH récemment) ;
  • Réduction du rôle des syndicats en « supprimant le monopole de la représentativité » et en « moralisant la vie syndicale par un contrôle public de leur financement ».

3/ Permis de tuer

L’extrême droite a toujours été dans le camp des policiers lorsqu’ils assassinent ou mutilent des jeunes dans les quartiers, comme des personnes qui manifestent. Au pouvoir, l’extrême droite aurait des prérogatives incommensurables dans ce sens :

  • La nomination des préfets lui offrirait une mainmise sur le pouvoir policier ;
  • La nomination des procureurs, de même sur le pouvoir judiciaire ;
  • De plus, elle défendrait comme elle l’a toujours fait la « présomption de légitime défense », empêchant encore plus les enquêtes qui déjà actuellement sont très superficielles ;
  • Enfin, une arrivée au pouvoir de l’extrême droite serait à l’évidence accompagnée d’une multiplication des actes de violence des groupuscules qui ont toujours gravité autour du FN/RN – et qui ont participé à sa création. Il est fort à parier qu’une certaine tolérance des pouvoir publics se mettrait en place.

4/ Mainmise sur les médias

Le « 4ème pouvoir » prend une place de plus en plus importante dans notre société sur-connectée. Peut-être qu’un « ministère de la propagande » ne reverrait pas le jour, mais ses activités seraient bien sûr tout à fait réalisables et techniquement redoutables.

  • Tout d’abord, le FN/RN défend la privatisation de l’audiovisuel, au profit bien sûr de ses amis milliardaires comme Bolloré qui diffuse déjà son idéologie en continu ;
  • Au pouvoir le FN/RN aurait un pouvoir de nomination de la direction de l’ARCOM, qui pourra accorder des canaux supplémentaires à ces fameux amis, et se garder de leur faire payer des amendes quand ils diffusent des fausses informations.