LES JEUNES ET LES RETRAITÉ·ES … MAIS AVEC LE SOUTIEN DU RN !
Malgré la première place du NFP lors des législatives du 30 juin et 1er juillet, E. Macron a décidé, seul, de nommer un gouvernement de droite qui s’inscrit dans la continuité de sa politique depuis 7 ans.
Ainsi, ce gouvernement n’envisage nullement d’abroger la réforme des retraites (alors que nous étions des millions dans la rue et qu’une nette majorité de député·es s’est prononcée contre cette réforme), ni d’augmenter les salaires (la hausse annoncée du SMIC de 2 % n’est qu’une anticipation de deux mois par rapport au calendrier normal), ni de promouvoir les services publics – bien au contraire, il annonce des coupes drastiques dans tous les ministères.
La raison est simple : pour permettre une politique favorable aux salarié·es, aux jeunes et aux retraité·es, il faudrait la financer par une redistribution drastique des richesses accumulées par les grandes entreprises, les actionnaires et les rentiers qui ont accumulé … milliards de profits en
10 ans, ce que ne veulent surtout pas Macron et Barnier.
Quant au Rassemblement National et à l’extrême droite dans son ensemble, derrière son discours soi- disant favorable à la classe ouvrière, c’est tout le contraire puisque c’est son soutien de fait au gouvernement, en refusant la censure, qui permet que cette politique anti-sociale soit appliquée.
Le programme de l’extrême droite, c’est « pas touche aux intérêts des classes dominantes » et dénonciation permanente des étranger-ères , des immigré-es, désigné-es comme responsables de toutes les difficultés sociales et économiques dans tous les pays.
Après une longue « tradition » antisémite, l’extrême droite a juste changé de cible de façon très opportuniste mais ses méthodes brutales et intolérantes sont toujours les mêmes et elle ne remettra jamais en cause les inégalités et les injustices du système capitaliste.
Face à la banalisation des idées d’extrême droite, à leur diffusion à grande échelle dans les médias et à la reprise de certaines thèses par le gouvernement, des militant·es syndicaux ont décidé de réagir et de s’unir au sein d’un Visa Rouen Agglo.
VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes) est une association intersyndicale composée de 230 structures syndicales créée nationalement en 1996.
Nous, syndicalistes, avons une responsabilité particulière pour combattre le venin raciste, antisocial et antisyndical de l’extrême droite, son mépris du droit des femmes et des minorités de genre, et pour dénoncer les pseudos solutions du RN qui consistent à nous dresser les uns·es contre les autres, les précaires, les immigré·es, les Français·es, les chômeur·euses et celles et ceux qui ont un emploi.