Vendredi 27 septembre, un-e étudiant-e d’Assas a été violemment agressé-e par deux militants d’extrême droite qui tractaient aux portes de l’Université après avoir simplement recouvert un sticker de la Cocarde Etudiante Assas. Cette agression d’une brutalité inouïe n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans un climat politique délétère alimenté par l’extrême droite au sein de l’université. Depuis quelques années, les interpellations, les intimidations, et maintenant, les agressions physiques des étudiant.e.s de la faculté pour des motifs idéologiques prônés par l’extrême-droite se multiplient. Pourtant, l’administration de l’Université garde le silence Et ce silence est bien plus qu’une absence de réaction : il est une forme de caution tacite, un aveu d’indifférence face à la violence de l’extrême droite qui gangrène notre campus. Comment l’Université peut-elle tolérer en son sein, une association qui diffuse une idéologie radicale et haineuse, et qui constitue une menace claire pour la sécurité de tous.tes ? L’université doit condamner fermement et publiquement les faits survenus le 27 septembre, ainsi que la violence de l’extrême droite qui représente un risque pour tous.tes. Surtout, elle doit procéder à la dissolution immédiate de la Cocarde Etudiante Assas, qui, en entretenant impunément des liens avec des groupuscules dangereux et violents, en diffusant des discours nocifs et discriminatoires, et en introduisant dans nos lieux d’études la violence d’extrême droite qui déferle dans le pays, met en danger tous.tes les étudiant.e.s. Deux dents cassées, lèvre ouverte et visage tuméfié : après avoir été pris.e en charge par les pompiers, il a passé la journée à l’hôpital.
Signez la pétition pour exiger la dissolution de la Cocarde étudiante Assas et mettre fin à la spirale de violence de l’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard !