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Prises de positions syndicales sur la guerre dans la bande de Gaza

26 octobre 2023

CGT : Stopper immédiatement le bain de sang à Gaza !

Depuis 10 jours, la population de Gaza subit des frappes terribles en représaille des actes de terreur perpétrés par le Hamas le 7 octobre dernier. La CGT a condamné sans ambiguïté cette politique du pire qui dessert la cause palestinienne. Elle ne s’étonne pas de ce que le Hamas fasse ce type de choix, lui qui viole les droits des femmes et multiplie les arrestations arbitraires depuis près de 20 ans à Gaza, imposant une double peine à l’enclave, maintenue sous un blocus scandaleux par Israël depuis 2007.

Mais, la réponse ne peut en aucun cas être celle de la punition collective du peuple palestinien. D’autant que le gouvernement israélien porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle. Rappelons les inacceptables propos de Benyamin Netanyahou devant les parlementaires du Likoud en mars 2019, pour justifier son autorisation de transferts de fonds Qataris vers
Gaza : « Quiconque est opposé à un État palestinien devrait être favorable (à ces transferts). » Une « stratégie », comme le confesse alors le Premier ministre israélien, qui vise à affaiblir l’autorité palestinienne, en soutenant de facto le Hamas.

En une dizaine de jours, à Gaza, plus de 3000 civils dont près de 1000 enfants ont payé de leur vie cet escalade de la violence aveugle. On annonce, désormais, comme inéluctable une catastrophe humanitaire majeure sur fond de déplacement d’un million de personnes sur un territoire de 40 kilomètres de long ceint par un mur et des miradors atteignant 10 mètres de haut sur trois côtés et par la mer sur le quatrième. Les réserves d’eau et de nourriture ne permettent à cette population de tenir désormais que quelques jours. L’accès aux soins et à l’électricité est presque impossible aujourd’hui. De nombreuses voix s’élèvent pour exiger que l’aide humanitaire rejoigne sans délai la bande de Gaza mais Israël ne semble pas vouloir les entendre. Une fois encore, dans cette région du monde, le droit humanitaire le plus élémentaire se trouve bafoué.

La CGT exige de la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’elle mobilise sans délai les ressources de sa diplomatie pour obtenir un cessez-le-feu immédiat et pour que l’anéantissement annoncé du nord de Gaza, par une offensive terrestre, maritime et aérienne de grande ampleur, ne se produise pas. Elle exige, aussi, que tout soit mis en œuvre pour venir en aide aux populations civiles. La générosité et les dispositions exceptionnelles (de protection temporaire notamment) mises en œuvre avec raison dans l’accueil aux populations ukrainiennes fuyant la guerre doivent également s’activer en direction des populations palestiniennes !

La CGT exige, enfin, que cesse immédiatement la criminalisation de l’expression d’un soutien au peuple palestinien victime des bombardements. L’interdiction des rassemblements de solidarité avec les populations civiles meurtries par le conflit est inacceptable !

La CGT adresse, une fois encore, tout son soutien aux milliers de victimes israéliennes et palestiniennes et à leur famille et exige la libération de tous les otages et personnes injustement détenus. Elle continuera à agir pour la paix et pour la reconnaissance pleine et entière de l’État de Palestine et œuvrera, en ce sens, avec ses partenaires syndicaux sur place et au plan international, dans le cadre de la CES et de la CSI. La CGT travaille actuellement à la construction d’un arc de forces le plus large possible en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et d’une paix juste et durable pour cette région du monde.

Montreuil, le 18 octobre 2023

Solidaires : POUR METTRE FIN AUX MASSACRES, L’URGENCE D’UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ENTRE ISRAÉLIEN·NES ET PALESTINIEN·NES

Solidaires condamne avec force et la plus grande détermination les crimes de guerre du Hamas en Israël contre des civil·es désarmé·es, y compris des enfants, que rien ne peut justifier. Chaque jour des nouvelles terribles nous parviennent d’Israël et de Palestine accompagnées de récits d’horreur. Solidaires exprime ses condoléances et tout son soutien aux familles des victimes et leurs proches.

Quelles que soient les horreurs commises, elles ne peuvent être réparées par de nouvelles horreurs. Le blocus de la bande de Gaza, la privation de ses deux millions d’habitant·es des ressources vitales (notamment la nourriture et l’eau) et les bombardements ciblant civil·es, hôpitaux, écoles, centrales électriques ou immeubles de presse sont inacceptables et constituent également des crimes de guerre alors que de très nombreuses victimes sont déjà à déplorer. 

Personne ne peut croire que noyer Gaza sous les bombes constitue une issue possible. Il faut des négociations de paix et, comme les militant·es du monde entier le réitèrent inlassablement, l’application du droit international bafoué depuis de trop nombreuses années : libération des territoires occupés, retour des réfugié·es, pleine égalité pour toutes et tous. Seule la voie de la justice permettra la paix.

L’Union syndicale Solidaires condamne les propos et les agressions racistes et discriminatoires contre les personnes juives et musulmanes ou assimilées comme telles.

L’Union syndicale Solidaires condamne les atteintes à la liberté de manifester et d’expression de collectifs, d’associations et d’organisations qui, comme Solidaires, dénoncent les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien.

L’Union syndicale Solidaires joint sa voix à celles et ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.  

Paris, le 12 octobre 2023

Appel urgent des syndicats palestiniens : mettez fin à toute complicité, arrêtez d’armer Israël

Israël a exigé que 1,1 million de Palestiniens évacuent la moitié nord de Gaza, tout en les soumettant à des bombardements constants. Cette mesure impitoyable s’inscrit dans le cadre du plan d’Israël, qui bénéficie du soutien indéfectible et de la participation active des États-Unis et de la majorité des États européens, visant à perpétrer des massacres odieux et sans précédent contre les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza et à procéder à un nettoyage ethnique de la région. Depuis samedi, Israël a bombardé Gaza de manière aveugle et intensive et a coupé le carburant, l’électricité, l’eau, la nourriture et les fournitures médicales. Israël a tué plus de 2 700 Palestiniens, dont 614 enfants, rasant des quartiers entiers, éliminant des familles entières et blessant plus de 10 000 personnes. Certains experts en droit international ont commencé à mettre en garde contre les actes génocidaires d’Israël.

Par ailleurs, le gouvernement israélien d’extrême droite a distribué plus de 10 000 fusils à des colons extrémistes en Palestine de 1948 et en Cisjordanie occupée, afin de faciliter l’escalade des attaques et des pogroms contre les Palestiniens. Les actions, les massacres et la rhétorique d’Israël indiquent son intention de mettre en œuvre la seconde Nakba promise depuis longtemps, en expulsant autant de Palestiniens que possible et en créant un « nouveau Moyen-Orient » dans lequel les Palestiniens vivent perpétuellement soumis.

La réponse des États occidentaux a été un soutien complet et total à l’État d’Israël, sans même un clin d’œil au droit international. Cela a amplifié l’impunité d’Israël, lui donnant carte blanche pour mener sa guerre génocidaire sans limite. Au-delà du soutien diplomatique, les États occidentaux fournissent de l’armement à Israël et sanctionnent les activités des entreprises d’armement israéliennes à l’intérieur de leurs frontières.

Alors qu’Israël intensifie sa campagne militaire, les syndicats palestiniens appellent leurs homologues internationaux et toutes les personnes de conscience à mettre fin à toute forme de complicité avec les crimes d’Israël, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. C’est maintenant qu’il faut agir – des vies palestiniennes sont en jeu.

Cette situation urgente et génocidaire ne peut être évitée que par une augmentation massive de la solidarité mondiale avec le peuple de Palestine et qui peut freiner la machine de guerre israélienne. Nous avons besoin que vous agissiez immédiatement – où que vous soyez dans le monde – pour empêcher l’armement de l’État israélien et des entreprises impliquées dans l’infrastructure du blocus. Nous nous inspirons des mobilisations antérieures des syndicats en Italie, en Afrique du Sud et aux États-Unis, ainsi que des mobilisations internationales similaires contre l’invasion italienne de l’Éthiopie dans les années 1930, contre la dictature fasciste au Chili dans les années 1970 et ailleurs, où la solidarité mondiale a limité l’ampleur de la brutalité coloniale.

Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à :

– Refuser de fabriquer des armes destinées à Israël.

– Refuser de transporter des armes vers Israël.

– D’adopter des motions à cet effet au sein de leur syndicat.

– De prendre des mesures contre les entreprises complices qui participent à la mise en œuvre du siège brutal et illégal d’Israël, en particulier si elles ont des contrats avec votre institution. 

– Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent tout commerce militaire avec Israël et, dans le cas des États-Unis, qu’ils cessent de le financer.

Nous lançons cet appel alors que nous assistons à des tentatives d’interdiction et de réduction au silence de toutes les formes de solidarité avec le peuple palestinien.

Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement. Nous lançons cet appel car nous sommes convaincus que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte déterminée au niveau régional et mondial. C’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde.

Fédération générale palestinienne des syndicats, Gaza.

Syndicat général des travailleurs des services publics et du commerce

Syndicat général des travailleurs municipaux

Syndicat général des travailleurs des jardins d’enfants

Syndicat général des travailleurs de la pétrochimie

Syndicat général des travailleurs agricoles

Union des comités de femmes palestiniennes

Syndicat général des travailleurs des médias et de la presse écrite

Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU)

Syndicat général des enseignants palestiniens

Union générale des femmes palestiniennes

Union générale des ingénieurs palestiniens

Association des comptables palestiniens

Fédération des associations professionnelles, y compris

Association dentaire palestinienne – Centre de Jérusalem

Association des pharmaciens palestiniens – Centre de Jérusalem

Association médicale – Centre de Jérusalem

Association des ingénieurs – Centre de Jérusalem

Association des ingénieurs agronomes – Centre de Jérusalem

Syndicat des vétérinaires – Centre de Jérusalem

Syndicat des journalistes palestiniens

Association du barreau palestinien

Association palestinienne des infirmières et des sages-femmes

Syndicat des travailleurs des jardins d’enfants

Syndicat des travailleurs des services postaux palestiniens

Fédération des syndicats des professeurs et employés des universités palestiniennes

Fédération générale des syndicats indépendants de Palestine (GFIU)

La nouvelle fédération des syndicats de Palestine (New fédération)

Union générale des écrivains palestiniens

Syndicat des entrepreneurs palestiniens

Fédération des syndicats de professionnels de la santé

Syndicat palestinien des psychologues et des travailleurs sociaux

Solidaires : POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE, SOLIDAIRES DÉFEND LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL POUR LA PALESTINE

Depuis le début de l’année, les assassinats de Palestinien•nes se sont multipliés (plus de 230, un chiffre largement supérieur à celui des 10 dernières années), de même que les expulsions relevant du nettoyage ethnique, les incarcérations, notamment sans procès, y compris d’un nombre d’enfants sans précédent, et la rétention des corps de Palestinien·nes assassiné·es. Ces pratiques étatiques s’accompagnent d’un chèque en blanc donné aux colons israéliens qui, eux aussi, attaquent des villages palestiniens de Cisjordanie mais aussi des sites religieux musulmans et chrétiens, causant des morts et des destructions, encouragés par des ministres d’extrême droite.

La communauté internationale doit agir et faire pression sur l’État israélien pour qu’il change enfin de logiciel et se conforme au droit international, évacue les territoires occupés, laisse les réfugié·es retourner chez elles et eux, et mette fin à la situation d’apartheid en accordant la pleine égalité à tou·tes ses habitant·es . Sans ces mesures de bon sens, la succession de massacres continuera.

L’Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, et rappelle le droit imprescriptible qu’il a de se défendre pour se libérer du joug colonial. Elle condamne les meurtres, violences et prises d’otages à l’encontre de civils quels qu’ils soient. Elle appelle le gouvernement français à faire pression sur Israël pour éviter un massacre en représailles qui ne fera que nourrir durablement la haine contre l’occupant.

L’Union syndicale Solidaires prendra sa place dans les mobilisations unitaires pour le respect du droit international vis à vis de la Palestine, pour trouver les pistes réelles d’une paix juste et durable.

CGT : Pour une paix juste et durable entre Israël et la Palestine !

Samedi 7 octobre, le Hamas a déclenché une offensive d’une violence inédite, s’en prenant à de très nombreuses cibles civiles. La CGT condamne cette escalade qui endeuille et prend pour cible des millions de civils israéliens comme palestiniens et dessert la cause palestinienne.

La CGT appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre une résolution exigeant l’arrêt immédiat de toutes les hostilités et permettant aux organisations humanitaires d’intervenir sans délai. Au-delà, il n’y aura pas de paix durable sans justice. La CGT demande l’ouverture d’un processus de paix et la recherche d’une solution politique et diplomatique, seule à même de mettre fin à la terreur et à la guerre qui meurtrit cette région du monde depuis 1948. Ce processus de paix doit reposer sur le respect du droit international et des résolutions de l’ONU et sur la création d’un État de Palestine viable et souverain au côté de l’État d’Israël, l’un et l’autre régis par un fonctionnement démocratique.

La CGT adresse tout son soutien aux victimes israéliennes et palestiniennes et à leurs familles, ainsi qu’aux organisations syndicales avec qui elle travaille, la PGFTU (Palestine) et Koach La Ovdim (Israël).

Ce cap franchi dans le conflit israélo-palestinien a un impact déflagrateur sur tout le Proche et Moyen-Orient et mobilise au-delà les opinions publiques mondiales. La CGT appelle donc solennellement le gouvernement et le président de la République à avoir la hauteur de vue qu’exige la gravité de la crise et à adopter, comme la France a su le faire par le passé, une position rassembleuse, au plan national et international, condamnant l’agression du Hamas mais, également, la violence et l’impasse de la politique du gouvernement Israélien.

En effet, le gouvernement israélien dominé par l’extrême droite mène ouvertement une politique d’apartheid et poursuit inexorablement la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, au mépris de toutes les décisions internationales, fermant chaque jour davantage la porte à tout processus de paix, alors que Benyamin Netanyahou appelle à raser les villes de Gaza.

La CGT rappelle que le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU), dans un rapport publié mardi 7 juin, condamne clairement la politique d’Israël sur la situation :

« Les conclusions et recommandations liées aux causes profondes de ce conflit pointent dans leur immense majorité vers Israël, ce que nous analysons comme un indicateur de la nature asymétrique du conflit et la réalité d’un État qui en occupe un autre. »

Montreuil, le 9 octobre 2023

FO : Israël – Palestine – cessez-le-feu immédiat !

FO constate et déplore malheureusement une nouvelle fois que le conflit et les violences l’emportent entre Israël et la Palestine.

A nouveau, FO en appelle à ce que la communauté internationale agisse effectivement pour que cessent immédiatement les violences dont sont principalement victimes les populations civiles, les travailleurs et leurs familles dont beaucoup d’enfants.

Un cessez-le-feu immédiat, l’arrêt des hostilités et l’établissement des conditions assurant à la population de vivre en sécurité et d’accéder aux besoins fondamentaux (soins, alimentation, logement) sont indispensables.

Avec la Confédération Syndicale Internationale, FO considère que la solution acceptable et durable est la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et le lancement de négociations pour l’établissement des conditions économiques et sociales indispensables à la coexistence pacifique et en démocratie des États israéliens et palestiniens

Israël : La CFDT condamne la barbarie de l’attaque du Hamas

Publié le 09/10/2023

Par La commission exécutive de la CFDT

Le samedi 7 octobre, le mouvement islamiste Hamas a lancé depuis Gaza une attaque terroriste contre Israël qui a entraîné la mort de plusieurs centaines d’Israéliens principalement des civils.

La CFDT condamne fermement les attaques du Hamas contre les civils israéliens et adresse ses pensées aux victimes, à leurs familles et aux populations israéliennes. La CFDT condamne sans réserve les actes de barbarie, les mises en scènes odieuses de meurtres et de prises d’otages. La CFDT exprime sa plus grande inquiétude face à l’évolution de la situation.

Pour la CFDT, ces attaques mettent encore plus à mal la possibilité d’une solution pacifique déjà dans une impasse politique depuis l’échec des accords d’Oslo et des années de radicalisation du discours politique de part et d’autre.

La CFDT appelle les diplomaties européennes à parler d’une seule voix en faveur d’une désescalade. Le respect du droit international doit prévaloir notamment avec une pleine application des résolutions de l’ONU qui reconnaissent le droit des peuples israélien et palestinien à vivre en sécurité. Les populations civiles israélienne et palestinienne sont les premières victimes d’un conflit qui n’a que trop duré.

FSU : Israël-Palestine, choisir la paix

La FSU condamne les crimes de guerre perpétrés par le Hamas. En aucun cas la fin ne justifie les moyens. La FSU exprime sa profonde inquiétude pour les populations prises au piège dans les combats.

Pour la FSU, il est intolérable de s’en prendre aux populations civiles.

La réaction de l’État israélien visant elle aussi la population civile et punissant collectivement les gazaouis est aussi inacceptable. Elle entraîne la région dans une escalade de violences.

Cette attaque sanglante du Hamas est une conséquence tragique de la politique agressive et meurtrière du gouvernement Israélien à l’égard des Palestiniens des territoires occupés, mais aussi de ses politiques colonisatrices et annexionnistes, faites de violation du droit international et de crimes de guerre depuis 70 ans.

Le règlement du conflit israélo-palestinien ne pourra se faire que dans le respect du droit international systématiquement bafoué par l’État israélien. Le retrait des troupes des territoires occupés, la fin de la colonisation, celle des discriminations subies par les Palestiniens en Israël et dans les territoires occupés, la reconnaissance internationale de l’État palestinien sont les seules bases possibles pour aller vers la paix.

La FSU appelle à un cessez-le-feu immédiat et à un règlement pacifique du conflit, sur la base des résolutions de l’ONU. Elle appelle le gouvernement français à reconnaître l’État palestinien, et à faire pression sur les belligérants, pour qu’ils entament des négociations de paix, sur la base du droit international et de la justice.

Bagnolet le 10 octobre 2023