Depuis le déconfinement, on assiste à une montée en puissance des actes et des paroles à caractère raciste et xénophobe.
Les insultes publiques et les appels à la haine sont de plus en plus relayé(e)s par des soi-disant hommes ou femmes politiques, des journaux de droite réactionnaire et autre fachosphère.
Surfant sur la crise économique annoncée et les incertitudes qui en découlent, ces «personnalités» d’extrême-droite attisent les braises de la peur, du rejet et de la haine.
La fédération SUD-Rail, engagée depuis toujours dans la lutte contre l’extrême-droite sous toutes ses formes, ne peut que condamner les menaces et propos abjects qui ont visé ces derniers jours Anasse Kazib, adhérent de notre organisation syndicale, ou encore Daniele Obono, député France insoumise de Paris.
Ces agressions publiques et appels aux meurtres età la haine sont inqualifiables, il est nécessaire que le parquet de Paris se saisisse de ces faits.
Pour la fédération SUD-Rail, nous n’aurons pas attendu que les masques du Rassemblement National ou d’une certaine presse tombent pour confirmer notre refus de débattre avec des représentants du Rassemblement National.
Durant ces dernières années, la grève contre la réforme ferroviaire de 2018 et le conflit des retraites de 2020 ont médiatisé les mobilisations sociales des travailleurs du rail. Il nous aura été facile, tant les exemples sont nombreux, de mesurer la démagogie des positions du RN sur les sujets du ferroviaire comme sur l’ensemble des revendications salariales.
Pour la fédération SUD-Rail, il est temps de punir les auteurs d’actes racistes, xénophobes... et de stopper la visibilité de l’extrême-droite qui se sert de tous ces relais médiatiques pour véhiculer sa haine.